île-de-France (Yvelines) Faire barrage aux extrémistes végans
À l’appel de« Copains comme cochons »,600 personnes se sont rassemblées devant l’abattoir de Houdan, visé par l’associationantispéciste 269 Libération animale.
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Le 26 septembre, 600 sympathisants - éleveurs, artisans bouchers-charcutiers, élus locaux, consommateurs - se sont retrouvés devant l’abattoir Guy-Harang, de Houdan (Yvelines). Objectif : contrer la manifestation programmée par 269 Libération animale.
La branche activiste de ce mouvement végan organisait la troisième édition de la « nuit debout et révoltée devant les abattoirs », un peu partout en France. Dans le département, 48 heures avant l’événement, le préfet a rendu un arrêté portant interdiction du rassemblement, pour motifs de radicalisme et discours violent. Quatre-vingts agents des forces mobiles ont été déployés pour interpeller les militants prêts à braver l’interdiction.
Soutenir le dernierabattoir
« Végétarien ne veut pas dire antispéciste. C’est contre la violence des actions menées par le mouvement 269 Libération animale que nous nous élevons. Nous défendons notre liberté de nous vêtir et de manger », déclare François Lecoq, agriculteur yvelinois, fondateur de “Copains comme cochons”. Le collectif a été créé il y a deux ans, lorsque l’association L214 a pénétré dans les locaux du dernier abattoir d’Île-de-France. Soutenant cet établissement, il se veut festif et pacifique.
« Les actions directes se poursuivent, souligne François Lecoq. Les militants veulent faire passer leurs idées au mépris de toutes règles de vie en société. Ils sont extrémistes. »
Si les végans s’attaquaient plutôt aux élevages et aux abattoirs, ce sont désormais les commerces de bouche qui sont visés. Début septembre, une fromagerie et un boucher-charcutier de Saint-Arnoult-en-Yvelines ont été pris pour cibles. Les dégâts sont considérables.
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